Est-ce qu’on peut bien décrire un paysage si on ne le parcours pas? Du ciel à la terre, de la terre au ciel, aller retour? L’architecte ne doit-il pas penser d’abord avec ses pieds?

Glaciers majestueux, montagnes mythiques, faune et flore exceptionnelles, un paysage qui nous inspire, qui nous aspire. Me rendant presque schizophrène, entre la solitude que peut nous amener la contemplation de ces espaces, et la solidarité́ qu’elle impose et qui en émane, rapprochant les hommes autour de l’effort et de ces conditions climatiques souvent très rudes. L’architecte doit avant tout être un excellent observateur, constamment à l’écoute de son environnement et de ses langues vernaculaires : il doit savoir toutes les maîtriser et user, selon les circonstances, de la plus appropriée.

Ce qui nous importe plus que tout, c’est de défendre, par nos actes, une architecture et la manière dont on nous l’a transmise.